Le mercredi 4 juillet à 15h, le premier ministre a fait une déclaration devant le Sénat, en application de l’article 50-1 de la Constitution -disposition instaurée par la réforme constitutionnelle de 2008- qui donne la possibilité à l’exécutif de faire une déclaration sans vote……
« Votre victoire vous oblige, la crise vous contraint mais votre programme vous condamne! » Jean Claude Gaudin, Président du Groupe UMP au Sénat
Lors de son discours de politique générale, Jean-Marc Ayrault nous a fait un long catalogue d’annonces démagogiques et floues, sans ligne stratégique : on ne sait toujours pas ce qu’il veut pour la France !
Jean-Marc Ayrault s’est inscrit dans la ligne de la campagne de François Hollande :
- Un antisarkozysme de combat, encore omniprésent, même après la campagne.
- Un flou permanent, avec l’annonce d’un agenda de concertations sans colonne vertébrale.
- Une accumulation de contre-vérités. Par exemple, la Cour des Comptes n’a pas condamné la gestion du précédent gouvernement, elle l’a au contraire validée.
- Une absence criante de courage. Face à la dette, le Gouvernent Ayrault n’annonce que des hausses d’impôts sans baisses de dépenses.
Plus largement, ce qui nous inquiète, pour la France et les Français, dans le discours de Jean-Marc Ayrault c’est :
- Le choix d’augmenter les impôts plutôt que de réduire les dépenses, avec des annonces qui visent à cacher que ce sont les classes moyennes qui vont payer ces augmentations d’impôts.
- Le refus de prendre en compte le défi de compétitivité, avec la suppression de la fiscalité anti-délocalisation, de l’exonération des heures supplémentaires et l’augmentation des cotisations sociales.
- L’absence de volonté de réforme de structure : retour à la retraite à 60 ans, suppression de la réforme territoriale…
- La fragilisation du pacte Républicain et de nos institutions, avec le droit de vote des étrangers et l’introduction de la proportionnelle.
- Le démantèlement de notre industrie nucléaire, alors que les prix de l’énergie flambent.
- La défiance introduite au cœur du couple franco-allemand, qui est un frein à la convergence européenne, nécessaire pour lutter contre la crise.