D’abord une bonne leçon de démocratie : des règles claires et respectées, des journalistes dans leur rôle, précis et sans a priori, et surtout pour la droite et le centre, 7 vrais candidats.
Pour moi deux leçons principales. Pour la jeunesse et le renouveau, Nathalie a doublé, par la séduction et la créativité généreuse, Bruno sur le registre du renouveau.
Pour la présidence, ils étaient deux ils sont trois désormais car François est revenu dans la course. Sur ses qualités d’analyse et de proposition sans doute et depuis longtemps la droite lui reconnaît le meilleur programme. Mais aussi désormais sur le thème du vote utile. A ses côtés depuis longtemps, je valide ses propositions et sa lucidité.
Alain était porté certes par son parcours propre mais aussi et surtout par ceux qui ne voulaient pas rejouer 2012.
Cette perspective s’éloigne parce que Nicolas n’est pas en tête et François Hollande quasi suicidé.
Le jeu s’ouvre et les convictions sereines affichées par François le font revenir dans le trio de ceux qui peuvent accéder au deuxième tour de la primaire. En vérité, la campagne ne fait que commencer parce que nous nous libérons à la fois du spectre d’un avril 2002 inversé et d’un « remake » de 2012. Tout est désormais possible et d’abord le libre choix qui n’appartient qu’aux électeurs de la droite et du centre. François Fillon a eu raison de conclure une soirée du retour par un rappel de ce droit et de cette liberté fondamentale.