21 novembre, 2024

L’emploi c’est l’investissement

Dans sa présentation, caricaturale, des mesures fiscales proposées par notre candidat François Fillon, François Lenglet a démontré son incapacité et celle de ceux qui le suivent, notamment au Parti Socialiste, de comprendre la dynamique d’une économie qui se redresse. Monsieur Lenglet nous présente pour illustrer  les mesures Fillon, les cas de trois familles Françaises type, une modeste, une moyenne, une aisée. Toutes gagnent, mais la famille aisée plus que les autres. C’est « comptablement » vrai. L’important n’est pas là. Il a oublié la quatrième famille Française, celle pour laquelle notre programme est une véritable espérance, la famille qui, hélas, compte en son sein un ou plusieurs chômeurs.

Pour redresser l’économie, espérer de nouveau une croissance du pouvoir d’achat, ce n’est pas en prenant beaucoup aux uns et en donnant peu aux autres que l’on va faire bouger le pays. Pour reprendre le chemin de la croissance pour tous, c’est en créant des emplois nouveaux, et j’ajoute des emplois financés par les achats des clients, Français ou étrangers, et des clients privés s’il s’agit de clients Français, non l’Etat par exemple, car se serait alors des impôts nouveaux.

Et c’est la raison pour laquelle en effet, avec notre projet, ceux qui donnent beaucoup à l’Etat en impôts aujourd’hui, donneront un peu moins demain, pour qu’ils puissent de nouveau investir dans des équipements de production moderne, dans des campagnes de prospection à l’étranger, dans des produits nouveaux qui séduiront une clientèle mondiale, ou des produits traditionnels, mais mieux présentés, mieux diffusés et donc mieux valorisés, par exemple dans l’agro-alimentaire.

Nous voulons aider la trop grande famille des Français qui souffre du chômage, et cela par l’investissement. C’est la seule solution que la France n’ait pas essayé depuis 30 ans. Il est vrai qu’il est plus facile de prendre aux uns – les moins nombreux – en faisant croire que cela suffira à enrichir les plus nombreux, ce qui n’est pas vrai.

Alors oui, pendant 5 ans, priorité à l’investissement et à ceux qui investissent. Il n’y a pas d’économie capitaliste sans capitaux, et pas de capitaux sans épargnants. Ces épargnants d’aujourd’hui ce sont les emplois de demain. Les impôts de maintenant c’est le chômage pour tous et pour toujours. Il serait temps que nos économistes ouvrent les yeux sur cette évidence, sans locomotive les wagons n’avancent pas ! Les investissements  sont les moteurs de la réussite, pas les impôts.