23 novembre, 2024

Macron et la Taxe d’habitation – N°2

Comme tant d’autres, le candidat Macron aimerait toucher au but sans se mouiller les cheveux, traverser l’averse sans prendre la pluie, et dans son cas particulier, pratiquer le grand écart des analyses et des solutions sans craindre les élongations qui paralysent les sportifs et qui ruinent leurs efforts.

Il en est ainsi de sa décision, de supprimer la taxe d’habitation pour 80% des contribuables. Sympathique cadeau de 10 milliards d’euros pour des millions de contribuables.

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MACRON : le Miroir aux alouettes – 2ème épisode de la Saison 1

Pas plus que les bons sentiments suffisent à faire une bonne littérature, ils ne suffisent à faire une bonne politique. M. Macron vient de le démontrer avec son projet de réforme des retraites, présenté au nom de l’égalité. Son architecture emprunte à la droite une conception que l’UDF avait mise à son programme, la retraite par points, appelée parfois « Compte Notionnel ». Ce serait une performance que le chouchou de la gauche bien pensante fasse accepter une réforme libérale que Jean Arthuis ou Alain Madelin avaient défendue sans parvenir à la mettre en œuvre.

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Macron : le roi du Bonneteau – 1er épisode – Saison 1

Le réformisme affiché de M. Macron masque en réalité un conformisme socialiste qui ne peut que décourager les Français et les priver de l’espérance du succès. En termes « ripolinés » ce sont les politiques d’assistanat et de prélèvement qui réapparaissent en force. Je prends l’exemple de l’indemnisation du chômage selon Macron. Opération socialiste Assistanat parfait en trois temps :

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Pour la France

Hier dans mon communiqué, je suis passé à côté de l’essentiel. Parce que j’aime la France,  j’ai défendu les générations qui l’ont construite avec leurs peines, leurs efforts, leurs joies, mais aussi leurs erreurs : un examen bienveillant mais lucide que tout patriote doit à son pays. Cette attitude, Macron la refuse.
Mais le pire du propos de Macron concerne l’avenir de notre communauté : si la colonisation est un crime contre l’humanité, comment alors espérer que les divers héritiers de notre histoire puissent pacifiquement se comprendre et se respecter à l’avenir, sur ce territoire national bien mélangé qu’est aujourd’hui notre pays. Un Français issu de la décolonisation devra désormais, et grâce à Macron, considérer son concitoyen « gaulois » comme un fils, un petit-fils bref un descendant de tortionnaire. Voilà la haine en héritage qui menace désormais notre Pays ! Qui peut dire merci à ce candidat, qui récusait l’existence d’une culture française hier et qui pose des fondations de multiples haines à venir non seulement des communautés mais des haines inventées et entretenues ! Curieuse démarche citoyenne sans doute ! Et pour l’Europe, bonjour les dégâts quand l’Italie sera condamnée pour l’Empire romain, quand les Français condamneront l’Allemagne au nom du Traité de Francfort et les Allemands condamneront la France au nom de l’invasion du Palatinat.

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Opération psychologique de grande ampleur contre la démocratie

TRIBUNE FIGARO VOX  de Bruno DARY.

Crédit Photo Figaro Vox
Crédit Photo Figaro Vox

En laissant à votre appréciation…..

« Le vocabulaire militaire, par son caractère avant tout pragmatique, est souvent emprunté aussi bien par les opérateurs économiques, que par le monde politique : on fait campagne ; on adopte, selon le cas, une position offensive ou défensive ; on attaque une idée ou l’on défend un programme ; etc… Mais dans la course aux Présidentielles, la campagne actuelle conduite contre la personnalité du candidat des Républicains, François Fillon, ne s’arrête pas à la seule sémantique ; elle va bien plus loin, avec une opération psychologique de grande ampleur, une PsyOps pour les spécialistes. Dans le langage commun, on parlerait plutôt d’une opération d’intoxication ; dans le langage militaire, plus feutré, on parle plutôt d’opération de déception, car, dans les concepts comme dans la pratique, l’intoxication ne constitue qu’un volet de la déception.

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Tous les jours de la semaine à Paris, sont aussi des jours pour la Meuse. 

La France est ainsi faite que bien des décisions se prennent et surtout se préparent à Paris. J’en ai vécu la démonstration cette semaine-même où le mardi, l’homme en charge, pour le compte d’Aperam, de l’avenir du site d’Ancerville me confirme l’accord du groupe Matures pour reprendre l’usine aux conditions souhaitées, le maintien de l’emploi et le développement des investissements. Tout avait commencé dans une salle du Sénat où j’avais pu expliquer au groupe propriétaire qu’un repreneur en Meuse bénéficierait des aides si particulières que nous permet d’obtenir le projet Cigéo.

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Indispensable

Dans cette épreuve que nous impose le procès médiatique instruit contre François Fillon, candidat plébiscité de la droite et du centre, il convient de garder son sang froid. Certes l’élection est proche, mais les hommes et les programmes sont connus, tout est encore naturellement possible.
Ce qui doit être compris d’abord et avant tout est simple et fort, la candidature de François Fillon est indispensable. Par son projet d’abord, celui qui a fédéré les premiers soutiens et auquel se s’est ralliée la majorité de la droite et du centre. La France en effet a d’abord besoin de courage dans le diagnostic et de courage dans les solutions. Je sais que ce projet n’est pas majoritaire dans l’opinion, mais il représente la première et la seule force politique rassemblée autour d’une volonté affirmée et construite. La deuxième raison repose sur la dignité. Sur ce terrain, revenons aux faits. Pendant 5 ans François Hollande n’a pas eu le cynisme de feu François Mitterand ni d’ailleurs son brio ou sa culture, mais il n’a pas élevé la fonction présidentielle. Lorsqu’il parle de dignité et de probité, j’estime que François Fillon vise expressément les comportements excessifs qui font parfois sourire les Français, souvent les irritent et les découragent sur la capacité de la classe politique.

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Voyage à Berlin : ce que projette François Fillon pour renouveler la relation franco-allemande

Article en ligne sur Atlantico.fr

Atlantico : Ce lundi, François Fillon est en visite à Berlin pour rencontrer la chancelière Angela Merkel. Comment le candidat LR à la présidentielle conçoit-il la relation que la France doit entretenir avec l’Allemagne ? Que souhaite-t-il obtenir de notre voisin outre-Rhin ?

Gérard Longuet : Il convient de distinguer deux niveaux dans la relation entre François Fillon et Angela Merkel. Tout d’abord, il convient de considérer la relation personnelle. Celle-ci s’est formée dans l’exercice des responsabilités et au sein du PPE. En effet, nous sommes membres de la même formation et il est donc arrivé à François Fillon de rencontrer Madame Merkel dans ce cadre du PPE. Le deuxième niveau de réflexion est différent : François Fillon se revendique du gaullisme. Dans cet héritage, on retrouve la réconciliation allemande, spectaculairement initiée par le général de Gaulle et le chancelier Adenauer en 1963.

A cette époque, un tel rapprochement n’était pas si facile pour les Allemands, en raison de la Guerre froide, de la menace soviétique, etc. qui les conduisaient à être proches des Américains. Le traité de l’Elysée se voulait donc être un traité de rapprochement franco-allemand d’affichage européen, et implicitement, de responsabilité face aux Etats-Unis. Cela tombe plutôt bien compte tenu des deux niveaux que je viens d’évoquer. D’une part, il y a un problème politique en Europe qui concerne le PPE, et ce depuis le départ du Royaume-Uni à la demande d’un candidat conservateur. La reconstruction européenne repose désormais sur le centre-droit dont manifestement Angela Merkel et François Fillon sont les deux porte-paroles les plus illustres en Europe. D’autre part, l’élection de Donald Trump nécessite assurément pour l’Europe d’afficher un projet politique de moyen terme, en tenant compte des quatre prochaines années, mais aussi du Brexit.

Cette rencontre est donc très importante : il y a à la fois une coordination politique et une coopération binationale dont j’ai toujours pensé qu’elle était au cœur de la construction européenne dans l’héritage de Robert Schuman.

Quels sont les principaux points de désaccords entre François Fillon et Angela Merkel ? Dans quelles mesure certains événements récents, comme l’attentat de Berlin ou l’élection de Donald Trump, peuvent-ils atténuer ou accentuer ces désaccords ?

Je ne pense pas qu’il y ait de désaccords. En revanche, il peut y avoir deux doutes. Le premier est un doute allemand quant à la capacité de la France à s’engager dans les réformes nécessaires pour satisfaire durablement aux critères de la monnaie commune. Sur le fond, les intentions de François Fillon sont claires ; il s’est d’ailleurs expliqué de son vote négatif sur le traité de Maastricht. Par ailleurs, il a demandé – et je pense qu’il le demandera à Madame Merkel – que l’Europe soit aussi un gouvernement politique de l’euro à 17. Cette attitude intéresse les Allemands, tout en les interpellant. Elle les intéresse dans la mesure où cela crédibilise la monnaie unique auxquels les Allemands – pour beaucoup d’entre eux – se sont résignés, et dont ils veulent une stabilité de fonctionnement. Dans le même temps, les Allemands ont peur qu’un gouvernement politique de l’euro les isole des pays de l’Est qui n’ont pas encore fait le choix de la monnaie unique comme la Pologne par exemple. Or les Allemands ont absolument besoin de ces pays, qu’ils souhaitent arrimer à la construction européenne. Voilà un premier point qu’il faut clarifier entre François Fillon et Angela Merkel : comment gouverne-t-on l’euro ? Et est-ce que cette gouvernance aboutirait à une Europe à deux vitesses ?

Le deuxième sujet qui pourrait susciter des doutes est le réalisme dans la lutte contre le terrorisme. Assez naturellement, l’Allemagne regarde davantage vers l’Est (pays baltes, Ukraine, Balkans) par rapport à la France. De notre côté, notre regard est surtout orienté en direction de l’Afrique. Entre les deux, le véritable problème, celui qui a provoqué un exode massif de populations, réside d’une part dans la volonté de la Turquie face à la guerre civile syrienne et irakienne, et d’autre part dans la déstabilisation libyenne. Cette dernière conduit le pays à être la terre de tous les passeurs les plus actifs et scandaleux.

Sur les origines du problème, je crois que le diagnostic est partagé entre François Fillon et Madame Merkel. Toutefois, l’expression en est différente, notamment parce que l’Allemagne a été elle-même frappée par l’exode massif de populations en provenance de l’Est européen en 1945. Elle considère donc qu’elle a les moyens matériels d’apporter une réponse matérielle à des populations en difficulté. Nous Français, nous sommes tout à fait prêts à aider ces populations, mais chez elles, en contribuant au retour à la paix. De ce point de vue, François Fillon est certainement plus réaliste que d’autres puisque l’évolution en Syrie montre qu’une forme de cessez-le-feu a l’air d’être possible. Madame Merkel sera sans doute intéressée par l’analyse de François Fillon sur la Libye et sur la Syrie.

Cependant, l’un et l’autre vont se poser la question de l’attitude vis-à-vis de la Russie. En effet, cette dernière est un acteur important dans les Balkans à travers la Serbie ; dans les pays baltes à travers les attitudes parfois encombrantes de la Russie. La solution diplomatique de l’affaire de Crimée pose un problème de principes, qui doivent être respectés, y compris par les membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies dont la Russie fait partie.

Conduite de la politique de l’euro, attitude européenne face aux crises qui l’entourent –  incarnées notamment par Vladimir Poutine et Donald Trump –, sans oublier le Brexit : voici donc l’ordre du jour, extrêmement dense, qui attend François Fillon et Madame Merkel.

Dans une interview accordée au Monde ce dimanche, François Fillon a proposé « une alliance européenne de défense ». Comment Angela Merkel pourrait-elle réagir à cette proposition ?

L’Europe de la défense passe par le préalable suivant : une autorité politique européenne acceptée par les grands Etats membres (France, Allemagne, Italie, Espagne, Pologne etc.). Il n’y a donc pas de défense s’il n’y  a pas de projet politique. Mettre en œuvre un gouvernement politique à 26 est une tâche compliquée. A 17 en revanche, cela me paraît davantage réalisable. L’Europe de la défense n’existera que le jour où les grands pays continentaux se sentiront engagés par des décisions politiques prises en commun. Aujourd’hui, cela n’est pas le cas. Ils sont engagés dans ce système complexe de la construction européenne, par un compromis permanent entre le Parlement, la Commission, le Conseil des ministres – avec des capacités de blocage qui peuvent parfois aboutir à des situations extrêmes comme lorsque la  Wallonie avait décidé de bloquer l’accord entre l’UE et le Canada.

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