28 décembre, 2024

L’industrie, une passion Française

Augustin Landier et David Thesmar viennent de publier « 10 idées qui coulent la France ». C’est un essai court, drôle, juste et imparfait. Imparfait en matière d’industrie.

Ce que veulent nos compatriotes, c’est une volonté démocratique qui ne soit pas démentie par la réalité de l’économie à chaque instant. Chacun d’entre nous est électeur, producteur et consommateur. Ce que les « Dix idées » dénoncent avec raison c’est l’illusion du « Y’a qu’à » assumée par l’Etat, notre bras séculier collectif. Un Etat stratège en France, une Europe qui ressemblerait à notre Etat national en plus grand, et naturellement une Gouvernance mondiale qui régulerait avec sagesse tous les marchés. Dans cette belle illusion géométrique, l’avenir d’Alstom en nous rappelant la modestie du pouvoir politique et la dure réalité des marchés mondiaux, dérange l’illusion d’un pouvoir national qui ordonnerait tout y compris l’industrie.

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Ce matin 10 décembre sur RFI

Par Frédéric Rivière

« La présence de l’ancien président français et du nouveau à Soweto, c’est l’image d’une République habituelle. Les Etats-Unis le font, d’autres pays avaient cette tradition. Le président Sarkozy l’a fait d’ailleurs lui-même. Il est bien que le président Hollande le fasse. »

 

Pour l’hommage à Nelson Mandela, aujourd’hui, mardi 10 décembre, François Hollande et Nicolas Sarkozy sont ensemble en Afrique du Sud. « Est-ce que c’est une image à laquelle vous êtes sensible ? ». Voilà la question posée par Frédéric Rivière à son invité Gérard Longuet, ancien ministre de la Défense, sénateur de la Meuse et vice-président de l’UMP. M. Longuet répond aussi aux questions concernant le débat au Parlement sur l’engagement militaire de la France en Centrafrique et à propos de la situation sur place.

http://www.gerardlonguet.fr/wp-content/uploads/2013/12/Gerard_Longuet_invite_du_matin_7h50_20131210.mp3

 

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Rythmes scolaires

Une des préoccupations majeures de ce mois d’octobre concerne la réforme des rythmes scolaires.

Un mois après la rentrée, mes collègues du groupe UMP et moi-même avons été alertés de vos inquiétudes légitimes, notamment pour les élus des plus petites communes : Serez-vous entendus ? Aurez-vous davantage de souplesse et de temps pour palier à toutes les difficultés ?

C’est pourquoi le Groupe UMP au Sénat a demandé et obtenu la création d’une mission d’information sur les rythmes scolaires.

En effet, non seulement certains d’entre vous sont désarmés, mais déjà l’on entend que des problèmes surgissent et les crispations se multiplient, tant pour les parents que pour les enseignants.

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Mon Dieu protégez-moi de mes amis, protégez-moi de mon compagnon !

Si Madame DUFLOT ne peut être tenue pour responsable des propos d’un homme qui n’a pas le talent ni la sincérité débonnaire de Georges Brassens dans la mauvaise réputation, on aurait pu imaginer qu’elle adresse publiquement un message de sympathie et de respect aux militaires Français et à leur famille.

Je ne doute pas que ce message vienne et il pourrait ainsi clore un incident qui révèle cependant que le civisme n’est pas une vertu universellement unanime dans notre Pays.

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Le très court terme contre la France en Europe

Le Ministre le Drian a fait, en engageant l’achat de deux drones « Reaper », le choix de la facilité. La facilité n’a pas que des inconvénients, à court terme au moins. Moins chers, disponibles, ils répondront à un besoin affirmé. Encore faut-il conduire au mieux la négociation et il y a encore de très fortes incertitudes qui peuvent rendre cet achat décevant.

En effet, de puissants paramètres sont en jeu : le prix, mais surtout l’adaptation à nos besoins effectifs, la part de « local » dans la construction, dans l’intégration et dans l’entretien, laissée aux entreprises Françaises et naturellement le délai de réalisation du projet.

Mais pour le long terme le signal est désastreux. D’abord, pour la coopération Franco-Anglaise, la seule qui ait du sens entre nos deux pays, les seuls décidés à rester, en Europe, des puissances militaires de première intervention. Ensuite, pour l’industrie Européenne fondée pour une fois sur la coopération Franco-Britannique, en l’espèce Dassault BAE, qui voit cet élan complètement remis en cause.

Enfin, pour les autres Européens le signal est fort : seuls les Américains comptent et même les Français le reconnaissent.

Trois victimes immédiates donc : l’axe Franco-Britannique construit depuis Saint-Malo, les industriels Français EADS et Dassault trop conflictuels entre eux et tous les deux évincés, mais aussi et surtout l’Europe de la défense dans son ensemble. Un gagnant à court terme : Bercy. Mais au regard de l’intérêt stratégique de la maîtrise des technologies de l’information des théâtres d’Opérations, cette économie d’aujourd’hui est, je le crains, une dépendance pour demain.

Gérard LONGUET –  Ancien Ministre – Sénateur de la Meuse – le 21 mai 2013

 

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De l’injustice et la complexité de la nouvelle taxation des plus-values.

Dans un pays comme le nôtre qui frappe le revenu, la plus-value, les successions, il n’y a pas de formes d’acquisition de richesses qui ne soient pas imposées lors de leur constitution.

Les revenus des capitaux et les plus-values correspondent à une même réalité : ce sont des ressources prévisibles ou incertaines qui résultent à une épargne déjà imposée lors de sa formation.

Ces revenus, prévisibles ou incertains, ne sont pas motivés par le goût du lucre, mais par le simple devoir de conservation. L’inflation d’une part, l’ISF d’autre part obligent à faire fructifier son capital sous peine de le voir fondre comme neige au soleil.

Cet investissement n’est pas égoïste : sans lui, aucune richesse nouvelle ou aucun emploi nouveau ne peut être créé. Et dans une société qui recherche pour tous plus de revenus et plus de sécurité sociale, il faut plus de capitaux, car les emplois qualifiés exigent plus d’investissements qu’il s’agisse de la formation des travailleurs, des études ou des équipements nécessaires à la production.

En un mot, une France prospère est une France qui produit du capital pour investir ou qui attire le capital des investisseurs étrangers.

Le gouvernement socialiste fait exactement le contraire, parce qu’il croit à la dépense publique d’abord et à l’investissement seulement après, et si possible un investissement public.

Ce que vous lisez au travers de cet article 6 n’est pas une incompréhension  ou un malentendu. Les Socialistes Français ne veulent pas de capitalistes et ils ne s’inquiètent pas de les voir disparaître.

Il serait temps que les investisseurs s’intéressent à la politique et au combat des idées. Pour combattre les déficits publics, l’endettement et leur conséquence fatale – l’impôt – il faut livrer une bataille intellectuelle. Expliquer qu’une société n’est vivante que si elle investi en faisant confiance à ceux capables d’accumuler d’abord et de risquer ensuite. Bref une société qui accepte les riches non comme un stock à vider, mais comme une force qui créé de la richesse pour tous, même si le motif de chacun d’entre eux est d’abord une richesse pour soi et pour les siens.

Il y aura toujours des riches dans le monde. Mais ils ne seront plus en France et les investissements se feront ailleurs. Dans leurs sillages partiront les artistes, les créateurs les talents intellectuels. Paris était une Capitale mondiale avant 1914 car il y avait à la fois l’autorité politique et la richesse. L’autorité politique ne survit pas à l’endettement public. La richesse une fois partie, la création quittera notre pays.

La bataille est simple : la France a besoin d’épargnants et d’investisseurs. A l’ignorer les Socialistes tuent notre avenir.

 

 

 

 

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PLSS 2013…

On se souvient de la violence des critiques lancées par le PS et reprise par toute la gauche lorsque Jean-François COPE à l’époque Président du Groupe UMP à l’Assemblée Nationale avait demandé – et obtenu – la fiscalisation des sommes perçues par les bénéficiaires d’un revenu de remplacement à la suite d’un accident ou d’une maladie du travail.

La fiscalisation des IJ – indemnités journalières – était un crime contre la paix sociale.

Avec le PLSS 2013, première loi de financement de la Sécurité Sociale présentée par un Gouvernement socialiste, on assiste à l’abandon de cette disposition qui courageusement s’attaquait à une vraie niche fiscale.

Il n’en est rien : le Gouvernement consolide l’amendement UMP de Jean-François COPE. Que valaient donc les cris et les injures d’il y a 3 ans sur cette décision impopulaire mais courageuse de l’UMP ? Et bien ces cris et injures ne valaient rien et ce sont les Socialistes qui le reconnaissent aujourd’hui eux-mêmes.

On attente les prochains « mea culpa » de la Gauche. Mais à ce rythme que restera-t-il de leur crédibilité s’ils se trompent ou s’ils trompent leurs électeurs si souvent !

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Dans le Républicain Lorrain…

Mardi 18 septembre 2012, 16:52 publié le 16/09/2012 à 05:00

Photo A.PICORE

« Moi président, je ne ferai pas de Commercy un désert »

Mobilisation générale à Commercy. Les élus et la population sont descendus hier dans la rue pour dénoncer la dissolution du 8 e RA.
Dans les rangs : beaucoup de socialistes surpris et déçus par les méthodes de leur majorité.

« Monsieur le président, respectez les engagements de l’État pour la survie du territoire. » 11h20 hier, devant l’hôtel de ville de Commercy.

Bernard Muller, le maire, dévoile une banderole accrochée aux grilles de sa mairie. Elle interpelle directement celui dont l’une des premières décisions aura été de valider ce que même Nicolas Sarkozy n’avait pas osé faire : la dissolution du 8 e régiment d’artillerie (RA) de la ville dès juillet 2013. Détail cocasse et politiquement savoureux, le premier magistrat, socialiste, appartient à la majorité gouvernementale. Trahi par les siens, la pilule est dure à avaler !

Rappel des faits. En 2008, l’annonce de la dissolution du 8 e RA dans le livre blanc fait grand bruit dans ce bassin d’emploi où le chômage culmine à 12,5 % et qui verrait ainsi disparaître du jour au lendemain 10 % de ses 12 500 habitants.
Face à la mobilisation locale et aux enjeux économiques l’ex-président et le sénateur UMP meusien Gérard Longuet, ministre de la Défense, décident de suspendre la décision « tant qu’une solution équivalente en emplois ne serait pas trouvée. »
Patatras ! Le 30 juillet dernier au matin, en plein cœur de l’été, le major général de l’armée de Terre vient en catimini, et en hélicoptère, annoncer à ses troupes que le régiment serait dissous dans moins d’un an. Le maire est prévenu l’après-midi lors d’un entretien téléphonique plus que glacial avec Jean-Yves Le Drian, ministre socialiste de la Défense : « J’étais allé le voir après sa nomination pour lui demander du temps. Depuis l’annonce, je lui ai écrit, ainsi qu’au premier ministre et qu’au président, mais personne ne me répond. Je trouve la méthode déplorable. »

Léger embarras à gauche

Certes, en novembre 2011, le secteur a appris l’implantation d’une usine du groupe aéronautique Safran. Soit 200 emplois en 2014, et sans doute le double d’ici à 2017 :
« Mais ce n’est pas une compensation et de toute manière, le compte n’y est pas. Et puis comment vit-on d’ici 2017 ? », se demande l’élu. Derrière lui, dans le cortège, les pancartes des commerçants sont sans équivoque : « Moi président, je ne ferai pas de Commercy un désert économique. Moi président, je respecterai la parole et les écrits de l’État. » Pour François Hollande, le retour de boomerang est violent.

Le socialiste Alain Verneau cautionne. Conseiller général du canton, il ne s’attendait pas à un tel coup de poignard dans le dos de la part de sa famille : « La décision ne me surprend pas, mais la manière de faire me déçoit. On peut se poser des questions sur la façon dont nos dirigeants réagissent. » Thibaut Villemin, vice-président socialiste du conseil régional, semble plus gêné aux entournures : « Je ne partage pas les banderoles et je ne manifeste pas contre le gouvernement en qui j’ai confiance. Nous comprenons très bien qu’on n’a plus besoin d’un régiment mais je suis là pour dire que le calendrier n’est pas bon, que le délai est trop court pour réfléchir à des compensations. » Ce militant socialiste a lui aussi la dent dure : « Les Meusiens ont beaucoup donné dans les deux guerres. Nous enlever les régiments qui nous font vivre, c’est dur par rapport à l’Histoire. Et puis cela donne vraiment l’impression que François Hollande ne maîtrise pas l’État-major. » Le cortège termine devant la sous-préfecture, où une délégation est reçue. « Nous demandons une attention particulière compte tenu de la fragilité de ce territoire », quémande le maire. Les militaires, eux, ont déjà rempli leurs demandes de mutation.

Philippe MARQUE.

 

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