21 novembre, 2024

Lettre ouverte aux Agriculteurs Meusiens

JA55Je tiens tout d’abord à vous demander d’accepter mes regrets pour ne pas être présent physiquement à cette réunion, retenu à Paris au siège d’Orange Télécom à l’occasion d’une rencontre avec les cadres dirigeants de ce groupe que j’ai contribué en 86 et en 93 à créer ; rencontre qui peut utilement aider à éviter la fracture numérique.

Explorer toutes les voies pour aider notre agriculture est indispensable.

Dans cet esprit, la majorité sénatoriale de la droite et du centre a adopté un texte en décembre qui a été commun et décidé en accord avec les organisations professionnelles agricoles.

Aujourd’hui, cependant, c’est le Gouvernement et ceux qui le soutiennent ou qui ont la charge de mettre en œuvre qui sont à la manœuvre et qui doivent répondre.

Le Département – privé de sa compétence économique de par la loi NOTRÉ – et la Région peuvent aider et ils le font en Lorraine comme en Meuse. Ils ne peuvent pas remplacer la discussion publique qui, elle, doit s’exercer à Bruxelles, mais qui doit aussi adapté notre réglementation rurale, environnementale, fiscale à une concurrence européenne et mondiale sévère.

Le chantier est ouvert, il ne se réglera que par une nouvelle politique nationale où la priorité sera à la production et à la diminution des charges excessives et pour beaucoup inutiles.

Je crains que le débat ne soit pas utilement tranché avant 2017.

Car il n’y a pas « les politiques » mais des Socialistes, des Républicains de la Droite et du Centre et le Front. Ce ne sont pas les mêmes et il faudra choisir en 2017. En revanche, si les électeurs choisissent, ils auront la politique annoncée.

Gérard LONGUET
Ancien Ministre
Sénateur de la Meuse

Paris, le 1er février 2016