Alstom : Choisir le succès !
L’annonce de la vente de l’activité énergie d’Alstom est à juste titre ressentie comme l’incapacité de nos grandes entreprises à rester à la fois mondiales et françaises. Chaque trimestre porte son lot de fusions spectaculaires ou de déménagements discrets. En un mot : « France tes atouts fichent le camp ». On peut le comprendre : un marché national ingrat qui ne permet plus de financer la quête de la nécessaire dimension mondiale. Mais dans le cas de l’énergie la responsabilité politique est flagrante et le quinquennat en cours a tout aggravé.
Du devenir d’Alstom
Quelque soit la solution, l’annonce de la vente d’Alstom énergie traduit une véritable tragédie française : nos fleurons du CAC 40 ne peuvent survivre qu’au prix d’une internationalisation pour laquelle la politique Française est un handicap majeur.
Ligue de Défense des Conducteurs
Opposée au projet du gouvernement d’abaisser la vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires, la Ligue de défense des conducteurs s’est réunie mardi 22 avril au Sénat.
Etre prêt pour l’exercice des responsabilités en septembre 2014
Ce ne sont pas seulement François Hollande et Manuel Valls qui sont au pied du mur. Ce sont aussi les parlementaires qui les soutiennent ou qui hésitent. Mais en vérité, au regard de l’ampleur des difficultés que nous avons à surmonter c’est bien le Pays tout entier qui a rendez-vous avec lui-même.
De la Transition énergétique
Manuel Valls nous annonce un débat législatif sur la transition énergétique rapide, pour l’été. On n’y croyait plus, de report en report. Notons cependant qu’il interviendra après les élections européennes. Ainsi les électeurs français choisiront des eurodéputés sans savoir ce que le Gouvernement – pour ceux qui le soutiennent encore – leur demandera de défendre. L’on regrettera ensuite que l’Europe nous impose ses vues. Mais si nous n’avons pas d’abord exposé les nôtres, comment le lui reprocher.
Commémoration du génocide Rwandais
Ancien Ministre de la Défense, je suis consterné par la partialité avec laquelle a été traitée, dans les journaux télévisés des grandes chaînes, la Commémoration des massacres du Rwanda.
Rien de nouveau ou presque….
Aucune bonne surprise dans un gouvernement qui s’efforce de recoller l’unité vacillante des courants du Parti Socialiste et des Radicaux de Gauche, seuls alliés désormais.
Certains élèves médiocres sont cependant confirmés, à la Justice comme aux Affaires sociales. Les alliés de la gauche indispensables sont promus, à l’Education comme à l’Economie pour garantir le vote de confiance, mais après.
Les Radicaux de Gauche sont sauvés de l’exclusion et le retour de Ségolène nous laisse perplexe sur sa signification.
Une valse à mille temps….
Désormais sans majorité dans le pays le Président choisit de mettre au défi ses derniers partenaires, les verts, l’extrême gauche, les Aubrystes : ils devront censurer ou se taire. Un pouvoir sans assise et donc un Président seul pour une politique sans contour. L’heure de la dissolution est désormais inéluctable, c’est une affaire de calendrier.