25 novembre, 2024

Mots Croisés

LUNDI 24 SEPTEMBRE À 22H55

Mots Croisés sur France 2

Islam : où est le problème ?

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Invités :

Julien DRAY
Vice-président PS de la région Ile-de-France

Gérard LONGUET
Sénateur UMP de la Meuse
Ancien ministre de la Défense

Abdallah ZEKRI
Président de l’Observatoire des actes islamophobes

Alain FINKIELKRAUT
Philosophe

Clémentine AUTAIN
Directrice de la publication de la revue REGARDS

Rama YADE
Ancien secrétaire d’Etat chargé des Affaires étrangères et des Droits de l’homme
Vice-présidente du Parti radical

 

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Dans le Républicain Lorrain…

Mardi 18 septembre 2012, 16:52 publié le 16/09/2012 à 05:00

Photo A.PICORE

« Moi président, je ne ferai pas de Commercy un désert »

Mobilisation générale à Commercy. Les élus et la population sont descendus hier dans la rue pour dénoncer la dissolution du 8 e RA.
Dans les rangs : beaucoup de socialistes surpris et déçus par les méthodes de leur majorité.

« Monsieur le président, respectez les engagements de l’État pour la survie du territoire. » 11h20 hier, devant l’hôtel de ville de Commercy.

Bernard Muller, le maire, dévoile une banderole accrochée aux grilles de sa mairie. Elle interpelle directement celui dont l’une des premières décisions aura été de valider ce que même Nicolas Sarkozy n’avait pas osé faire : la dissolution du 8 e régiment d’artillerie (RA) de la ville dès juillet 2013. Détail cocasse et politiquement savoureux, le premier magistrat, socialiste, appartient à la majorité gouvernementale. Trahi par les siens, la pilule est dure à avaler !

Rappel des faits. En 2008, l’annonce de la dissolution du 8 e RA dans le livre blanc fait grand bruit dans ce bassin d’emploi où le chômage culmine à 12,5 % et qui verrait ainsi disparaître du jour au lendemain 10 % de ses 12 500 habitants.
Face à la mobilisation locale et aux enjeux économiques l’ex-président et le sénateur UMP meusien Gérard Longuet, ministre de la Défense, décident de suspendre la décision « tant qu’une solution équivalente en emplois ne serait pas trouvée. »
Patatras ! Le 30 juillet dernier au matin, en plein cœur de l’été, le major général de l’armée de Terre vient en catimini, et en hélicoptère, annoncer à ses troupes que le régiment serait dissous dans moins d’un an. Le maire est prévenu l’après-midi lors d’un entretien téléphonique plus que glacial avec Jean-Yves Le Drian, ministre socialiste de la Défense : « J’étais allé le voir après sa nomination pour lui demander du temps. Depuis l’annonce, je lui ai écrit, ainsi qu’au premier ministre et qu’au président, mais personne ne me répond. Je trouve la méthode déplorable. »

Léger embarras à gauche

Certes, en novembre 2011, le secteur a appris l’implantation d’une usine du groupe aéronautique Safran. Soit 200 emplois en 2014, et sans doute le double d’ici à 2017 :
« Mais ce n’est pas une compensation et de toute manière, le compte n’y est pas. Et puis comment vit-on d’ici 2017 ? », se demande l’élu. Derrière lui, dans le cortège, les pancartes des commerçants sont sans équivoque : « Moi président, je ne ferai pas de Commercy un désert économique. Moi président, je respecterai la parole et les écrits de l’État. » Pour François Hollande, le retour de boomerang est violent.

Le socialiste Alain Verneau cautionne. Conseiller général du canton, il ne s’attendait pas à un tel coup de poignard dans le dos de la part de sa famille : « La décision ne me surprend pas, mais la manière de faire me déçoit. On peut se poser des questions sur la façon dont nos dirigeants réagissent. » Thibaut Villemin, vice-président socialiste du conseil régional, semble plus gêné aux entournures : « Je ne partage pas les banderoles et je ne manifeste pas contre le gouvernement en qui j’ai confiance. Nous comprenons très bien qu’on n’a plus besoin d’un régiment mais je suis là pour dire que le calendrier n’est pas bon, que le délai est trop court pour réfléchir à des compensations. » Ce militant socialiste a lui aussi la dent dure : « Les Meusiens ont beaucoup donné dans les deux guerres. Nous enlever les régiments qui nous font vivre, c’est dur par rapport à l’Histoire. Et puis cela donne vraiment l’impression que François Hollande ne maîtrise pas l’État-major. » Le cortège termine devant la sous-préfecture, où une délégation est reçue. « Nous demandons une attention particulière compte tenu de la fragilité de ce territoire », quémande le maire. Les militaires, eux, ont déjà rempli leurs demandes de mutation.

Philippe MARQUE.

 

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EADS-BAE, l’Etat français a besoin de garanties …

PARIS, 13 septembre (Reuters) – L’Etat français a besoin de garanties avant de donner sa bénédiction à une éventuelle fusion entre EADS et BAE Systems, a déclaré à Reuters l’ancien ministre UMP de la Défense Gérard Longuet.

« Cette opération a du sens sur le plan industriel, même si la mise en ÷uvre est horriblement complexe », estime-t-il. « EADS a besoin de se développer dans le militaire et BAE ne peut pas rester strictement dans le militaire. »

« Ce qui est certain c’est que (l’ex-président d’EADS) Louis Gallois a toujours voulu équilibrer l’activité civile d’EADS avec l’activité militaire et que Cassidian (sa branche défense et sécurité) n’a pas apporté une réponse à ses attentes. »

Gérard Longuet, dernier ministre de la Défense de l’ex-président Nicolas Sarkozy, assure cependant que Louis Gallois ne lui a jamais parlé d’un projet de fusion avec BAE. Mais il n’imagine pas que le gouvernement actuel n’ait pas été informé.

En dehors de Cassidian, plusieurs filiales d’EADS, dont Eurocopter et Astrium, travaillent pour la défense française, ce qui pose une première série de problèmes et nécessite que l’Etat français obtienne certaines garanties, souligne-t-il.

« Il y a des activités d’EADS qui sont parfaitement stratégiques, notamment toute l’activité Astrium qui porte le MR51, le missile nucléaire français » qui équipe les sous-marins de la Force océanique stratégique française, explique l’ex-ministre. « Donc l’Etat ne peut pas s’en désintéresser. »

« Il faut trouver une formule : soit une golden share, soit, comme BAE l’a prévu dans ses statuts, la nationalité des dirigeants », ajoute-t-il.

Gérard Longuet estime qu’il y a aussi un risque de dissolution de l’actionnariat français d’EADS.

« Dernier problème », ajoute-t-il : « BAE travaille beaucoup pour les Etats-Unis et je ne sais pas comment les Etats-Unis réagiront avec une société dont le centre de gravité deviendra plus nettement européen. » (Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse)

 

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Projet de loi relatif au logement social

En séance : projet de loi relatif au logement social

A partir de mardi 11 septembre, les sénateurs convoqués en session extraordinaire, examineront en séance le projet de loi relatif à la mobilisation du foncier public en faveur du logement et au renforcement des obligations de production de logement social.

Mieux comprendre le projet de loi sur le logement social

A partir de mardi 11 septembre, jusqu’au jeudi 13 septembre dans la nuit, si nécessaire, les sénateurs examineront en séance plénière le projet de loi relatif à la mobilisation du foncier public en faveur du logement et au renforcement des obligations de production du logement social.

Ce texte gouvernemental se déroule autour de trois axes :

La mobilisation du foncier public en faveur du logement (titre 1er)

Pour accroître l’offre foncière, le projet de loi vise à favoriser la mise à disposition du foncier de l’État et de ses établissements publics en faveur du logement, en permettant une cession gratuite au profit d’opérations de logement social. Pour y parvenir, le texte vise notamment à permettre l’application d’une décote pouvant atteindre 100 % de la valeur vénale du terrain, pour la part destinée au logement social (article 1er).

Le renforcement des obligations de production de logement social (titre 2)

L’objet de ce deuxième titre est de favoriser la production de logements abordables sur l’ensemble du territoire dans le respect de la mixité sociale.

Ainsi, l’article 4 augmente le seuil minimal de logements sociaux à 25 % des résidences principales sur les communes dont la population est au moins égale à 1 500 habitants en Île-de-France et 3 500 habitants dans les autres régions qui sont comprises, au sens du recensement de la population, dans une agglomération ou un établissement public de coopération intercommunale de plus de 50 000 habitants, comprenant au moins une commune de plus de 15 000 habitants. Ce taux est cependant ramené à 20 % pour les communes appartenant à une agglomération ou un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre pour lesquels le parc de logement existant ne justifie pas un effort de production supplémentaire pour répondre à la demande et aux capacités à se loger des personnes à revenus modestes et des personnes défavorisées.

L’article 6 précise notamment que les coûts de travaux de dépollution réalisés par les communes peuvent être déduits du montant du prélèvement.

L’article 7 fixe le taux de rattrapage des logements sociaux manquants pour atteindre 20 ou 25 % de logements sociaux. Il est porté à 25 % pour la période 2014-2016, 33 % pour la période 2017-2019, 50 % pour la période 2020-2022 et 100 % pour la période 2023-2025.

L’article 8 prévoit que, pour les communes en état de carence, le préfet peut, après avis de la commission départementale, fixer une majoration qui pourra conduire à multiplier jusqu’à cinq fois le montant des prélèvements.

La modification de la loi du 3 juin 2010 relative au Grand Paris (titre 3)

L’article 15 prolonge jusqu’au 31 décembre 2013 le délai prévu pour soumettre les contrats de développement territorial (CDT) à enquête publique et uniformise ce délai en l’élargissant à l’ensemble des contrats de développement territorial.

 

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Neil Armstrong a marché à Romagne….

Consacrer un article au grand Neil ARMSTRONG, ce héros malgré lui, me paraît la moindre des choses.
Brillant, remarquable, cet astronaute américain est pour nous le magicien de nos rêves astronomiques les plus fous.
Grâce à lui, des hypothèses ont été validées, permettant un progrès scientifique sans nul autre pareil. Sur le sol lunaire, il n’avait pas trébuché. Il a, on le sait, fait un grand pas pour l’humanité.

Sur le sol meusien, en juin 2011, il a trébuché devant le Monument au Cimetière américain de Meuse-Argonne. Il a trébuché d’émotion sur le sol meurtri par les batailles amères. Humblement, j’aimerais que chacun d’entre nous pense à ce qu’il peut transmettre, donner, partager. Car l’engagement est l’une des voies de la sagesse.

Neil ARMSTRONG dont la discrétion était admirable nous donne une grande leçon d’humilité et de sagesse.

Certes, nous ne sommes pas obligés d’avoir des rêves interstellaires, mais chacun a une part à offrir à l’humanité et dans un dernier hommage, je souhaiterais consacrer à Neil ARMSTRONG un grand silence ému.

 

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Monsieur Rebsamen, souhaite que les sénateurs continuent à cumuler leurs mandats….

Dépêche AFP : Le Sénateur Maire de Dijon (SOC), Monsieur Rebsamen, souhaite que les sénateurs continuent à cumuler leurs mandats.

PARIS, 28 août 2012 (AFP) – Emblématique de la volonté de rénovation sous l’ère Aubry, le non-cumul des mandats suscite de fortes réticences chez certains socialistes, au point que François Rebsamen, proche de François Hollande, a clairement dit son souhait que les sénateurs puissent y échapper. » Je plaide pour qu’il y ait une situation particulière faite pour le Sénat », a affirmé mardi sur RMC le sénateur-maire de Dijon, interrogé sur le 48ème des 60 engagements du candidat François Hollande, qui veut interdire à un parlementaire d’avoir en même temps un mandat exécutif local (président ou vice-président de conseil général, de région, maire, maire-adjoint…). Arguant que les sénateurs ne sont « pas élus par l’ensemble des Français comme les députés », il a réclamé que « les sénateurs, qui représentent les collectivités locales, puissent garder leur mandat local ». Et pour son cas personnel, il a assuré: le non-cumul, ce n’est « pas pour moi ». « J’ai pris un engagement devant les électeurs, j’ai été élu pour six ans, jusqu’en 2014 je serai sénateur et maire ».Celui qui fut numéro 2 du PS derrière François Hollande plaide, parallèlement, « pour qu’il y ait un statut de l’élu local ». Car « un élu local, aujourd’hui n’a pas la sécurité sociale ». Selon lui, il faut donc « reconnaître le statut de l’élu local, si on veut limiter le cumul des mandats ». Des propos qui interviennent après un rappel à l’ordre, vendredi à La Rochelle, de Martine Aubry, qui a fait du non-cumul des mandats un des éléments forts de la rénovation du parti. » Quand nous avons préparé les listes des sénatoriales et des législatives (…), nous avons demandé à tous ceux qui étaient candidats et avaient un (mandat, ndlr) exécutif et ne l’abandonnaient pas, de nous écrire une lettre selon laquelle ils démissionneraient de leur (mandat) exécutif avant la fin septembre ». « Il reste un mois », a-t-elle lancé, ironisant: « Est ce qu’il y encore des socialistes qui signent des engagements et qui ne les respectent pas ? Non ! ». Hollande très ferme.

Les instances dirigeantes du PS devait réaffirmer, dans une lettre examinée mardi soir en Bureau national, cette règle, votée par les militants socialistes en 2010, obligeant tout parlementaire à quitter tout mandat d’exécutif local dans les trois mois suivant son élection.En 2010, face à la grogne des sénateurs alors fortement soutenue par François Hollande, Mme Aubry avait fait une concession, accordant aux membres de la Chambre haute un sursis jusqu’à l’automne 2012. Le Premier ministre, lors de son discours de politique générale le 3 juillet, avait affirmé que la fin du non-cumul s’appliquerait « à partir de 2014 ». « On le fera », assure-t-il fermement, en privé. Et il faudra, au moment de la préparation du projet de loi, « penser au statut des élus locaux qui conduisent souvent des tâches difficiles et exigeantes », a-t-il assuré samedi à La Rochelle devant les jeunes socialistes.Ce projet, qui doit donc aller plus loin que la législation actuelle en vigueur datant de 2000 et 2003, verra le jour après la remise fin octobre des travaux de la Commission sur la rénovation de la vie publique que le chef de l’Etat a confiée cet été à l’ancien Premier ministre Lionel Jospin. En juin, le ministre des Relations avec le Parlement Alain Vidalies avait repris à son compte l’idée d’un « curseur » qui chemine au sein de certains élus socialistes, pour exempter les maires des petites communes de la règle du non-cumul: « Est-ce que cela sera 20.000 habitants, ou 3.500, cela fera partie du débat ».

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Taxes carburants & Jean-Marc Ayrault : Pilotage à vue ?

Avec la proximité de la rentrée, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault semble prendre conscience de l’impopularité qui menace son Gouvernement, après plus de cent jours de discours, d’assurances verbales et d’opérations de revanche menées à l’encontre de l’ancienne majorité. Il voudrait caresser l’opinion dans le sens du poil, en promettant d’intervenir en faveur des consommateurs de produits pétroliers.

S’agit-il de bloquer les prix pratiqués par les professionnels, alors que le secteur du raffinage et de la distribution vient de subir une taxation supplémentaire de 500 millions d’euros dans la loi de finances rectificative de cet été ? S’agit-il d’en revenir à la méthode Jospin de « TIPP flottante », sachant que toute compensation par l’Etat d’un centime de hausse représente une aggravation de 500 millions d’euros de son déficit ? Ni l’un ni l’autre, nous dit-on : ce serait une baisse « modeste » et « provisoire » des taxes sur les carburants… Si la baisse est « modeste », le consommateur s’en rendra-t-il compte ? Si elle est « provisoire », que se passera-t-il lorsque les règles du marché reprendront leurs droits ?

Ce pilotage à vue n’est pas sérieux. Il n’inspire pas confiance, alors que la gestion de nos finances publiques est sous l’œil de nos partenaires européens et des investisseurs qui souscrivent à notre dette.

Il continue à entretenir l’illusion que le redressement des comptes publics pourrait se réaliser sans une discipline de tous les instants. Est-ce vraiment le moment d’alimenter la démagogie post-électorale par des cadeaux fiscaux à la fois coûteux et inutiles ?

De mon collègue au Sénat, Philippe MARINI.

 

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8ème RA de Commercy

Est Républicain du 17/08/2012 /  Sébastien GEORGES

« Je ne conteste pas la dissolution mais le calendrier »

« Nos armées répondent à des besoins de sécurité nouveaux ».

Gérard Longuet, que pensez-vous de l’annonce de la dissolution du 8 e RA de Commercy à l’horizon de l’été 2013 ?

Nous sommes face à une accélération du dossier qui s’inscrit dans la réforme complète de l’armée de 2008, avec diminution d’effectifs sur la période 2008-2015. Aujourd’hui, nous ne sommes plus dans la confrontation et les attaques frontales avec une armée identifiée. Nos armées répondent à des besoins de sécurité nouveaux sur des théâtres étrangers diversifiés face à des adversaires de taille modeste exigeant une réponse avec une souplesse des moyens. L’artillerie n’est plus vraiment adaptée. On savait donc que le 8 e RA serait supprimé un jour. En revanche, il fallait attendre la montée en puissance effective de l’usine Safran et qu’il y ait une ou plusieurs implantations d’entreprise supplémentaires, notamment liées à l’industrie de défense. Safran ne doit être qu’une étape. Il y a surtout la lettre d’intention du Président de la République qui avait dit : oui, on supprime le 8 e RA car l’armée de terre le demande mais on le fera quand on aura obtenu le développement économique comparable à la perte du régiment. Lorsque je me suis rendu officiellement à Commercy en tant que ministre de la Défense, j’avais dit la même chose. Mais on sait bien que les ministres passent et l’État-major reste. Il a profité du changement.

L’accélération de la dissolution s’expliquerait par l’arrivée de Safran. Êtes-vous d’accord ?

L’arrivée de Safran n’a rien à voir avec l’armée et la Défense, donc le départ du 8 eRA. Elle a été raccrochée au plan de développement de Commercy mais c’est une opération que j’ai engagée en 2008. Avant la décision sur le 8 eRA et ma nomination au gouvernement. Elle s’inscrivait dans le plan de relance et le grand emprunt. Le PDG de Safran, via son directeur général, le Meusien Philippe Petitcolin, m’avait approché pour faire rentrer son projet de nouveau moteur dans le plan. J’ai contribué à faire remonter l’idée jusqu’à l’Elysée et le projet d’usine en France devait étudier la possibilité d’une implantation en Meuse.

Faut-il contester la dissolution ?

La suppression du 8 e RA s’inscrit dans le cadre d’une politique nationale. Je suis mal placé aujourd’hui pour la contester car je l’ai suivi et mis en œuvre. Mais aujourd’hui, le niveau de compensation économique pour la Meuse est insatisfaisant par rapport aux 900 militaires présents en 2008. Il faudrait attendre que l’usine existe avec ses 400 personnes, c’est-à-dire dans trois ans, et que l’on ait au moins 600 emplois permanents. L’affaire ne serait alors pas loin d’être équilibrée économiquement.

Comment expliquer la précipitation de l’armée de terre ?

Elle est étranglée car elle doit appliquer sa réforme. Dans sa négociation avec le ministre qui lui demande de réduire les effectifs, elle présente un programme. Le chef d’État-major a profité du changement de ministre. Breton, Jean-Yves Le Drian est plus sensible à la Marine… Tant que j’étais en place, on ne m’aurait jamais proposé un plan avec le 8 e RA. Jean-Yves Le Drian applique la réforme mais je constate que pour Commercy, on le fait sans attendre le principe posé par Nicolas Sarkozy d’une indemnisation parallèle.

Quelle est la marge manœuvre des Meusiens ?

Ce sera une dure bataille à mener pour le respect du calendrier. Je vais m’engager de la même façon qu’en 2008. J’ai de bonnes relations avec mon successeur. La dissolution ne doit pas intervenir en 2013 mais au mieux en 2015. Aujourd’hui, le ministère doit respecter aussi sa signature dans le cadre du plan de développement économique et apporter quelque chose. En revanche, il sera difficile d’obtenir le déplacement d’une nouvelle unité à Commercy à la place du 8 e RA. L’effort est demandé dans toute la France, même si certaines régions comme l’Est y ont un peu plus contribué. Cela peut être un argument à faire valoir…

 

 

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Interview LCI 17 juillet 2012

Gérard LONGUET

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Le constructeur automobile PSA, qui a annoncé la semaine dernière 8 000 suppressions d’emplois, est une « entreprise patriote » confrontée à des « coûts de production très largement supérieurs à (ceux de) ses concurrents dans d’autres pays », a jugé mardi l’ex-ministre UMP Gérard Longuet.

« Incontestablement, si Peugeot a des difficultés aujourd’hui, c’est principalement parce qu’elle est une entreprise patriote qui a fait le choix, plus que Renault, de produire dans notre pays et qui assume des coûts de production très largement supérieurs à (ceux de) ses concurrents dans d’autres pays », a dit le sénateur sur LCI.

« PSA est l’entreprise automobile en France qui a fait le choix de produire le plus en France, et aujourd’hui, ce choix s’avère extrêmement coûteux et a affaibli l’entreprise », a-t-il ajouté.

Source AFP

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