Prenons l’exemple d’un chef d’entreprise Parisien plein de projets pour notre département, la Meuse. Par économie de temps et dans un geste éco citoyen, il souhaite prendre le train.
Sachant que le dernier train au départ de la Meuse à destination de Paris est à 19 h 37, on est en droit de se demander comment il fera pour rentrer chez lui passé cet horaire fatidique. Il devra prendre sa voiture pour faire l’aller-retour.
Il va rencontrer une problématique : si sa plaque d’immatriculation est impaire, il pourra rentrer dans la capitale avant minuit, ce lundi 17 mars. Par contre, si sa plaque d’immatriculation est paire, il devra attendre zéro heure, le mardi 18 mars, pour faire son entrée dans Paris.
S’il est à « contre courant » de la mesure mise en place, il devra soit s’acquitter d’une amende de 22 euros soit emprunter les transports en commun.
Toujours est-il que s’il rentre dans Paris avant minuit, il ne pourra pas ressortir de la capitale demain !
Le Gouvernement demande aux parisiens de vivre intramuros, il coupe les ailes aux initiatives, fermant les portes de notre département, et il engrange quelques taxes supplémentaires.
Le Gouvernement pare au plus pressé face au pic de pollution, certes ! Mais qui dit oppressé ne veut pas dire bâclé !